beauté, bien-être

Le périnée, votre fauteuil impérial…

Notre périnée est un grand oublié, voire un grand inconnu… Alors qu’il est si essentiel dans notre épanouissement, nous ne lui portons guère d’attention, si ce n’est au moment de la grossesse et après la naissance, quand on nous engage à le rééduquer. Pourtant, force est de constater que nous le connaissons peu.

Le périnée n’est pas un muscle, comme on le croit souvent, mais l’association de douze muscles qui se rejoignent autour du clitoris, du méat urinaire, du vagin et de l’anus. Rattaché du pubis au coccyx, il fait ainsi un hamac solide soutenant trois organes lourds : l’urètre, le col de l’utérus et l’anus. Grâce à son tonus, le périnée est le plancher de notre base, il nous donne une assise, un trône sur lequel nous pouvons arborer fièrement notre féminité.

Cette dénomination de trône impérial me paraît d’autant plus juste que le périnée, en étant relié au coccyx, nous ancre dans la terre, notre mère à tous, qui prend le négatif pour donner du positif. Le coccyx est aussi le début de la colonne vertébrale, il précède le sacrum et toutes les autres vertèbres qui nous amènent au crâne… et donc à notre cerveau.

Grâce au lien à la terre permis par le périnée, la tête peut être vers le cosmos, libre et bienveillante. Voilà pourquoi avoir un périnée tonique nous permet d’être en équilibre physique, émotionnel et physiologique. Nous avons souvent tendance à réduire le travail de cet ensemble de muscles à la prévention du prolapsus ou des fuites urinaires, mais il est bien plus important et s’adresse à chaque femme, qu’elle vienne de donner la vie ou non : il lui permet d’être reine sur son fauteuil impérial, de garder la tête haute et d’être en paix dans son temple sacré.  

et votre bibliothèque de vie !

Mais cet état de paix n’est pas qu’une question d’ancrage à la terre. En réalité, il peut être atteint par un travail sur votre généalogie qui, là encore, siège dans votre périnée.  le périnée et le petit bassin sont porteurs de tous nos traumatismes du passé et de tous ceux de notre filiation. C’est ainsi que nos tissus sont porteurs de trois cents ans de notre histoire familiale.

En effet, le périnée intègre tout, et notamment toutes nos histoires, tous les touchers de notre intime Nzuri, les plus extraordinaires comme les plus monstrueux, tout ce qui passe par son chemin de merveilleux  un rapport avec jouissance et orgasme, le passage de votre enfant divin  ou de traumatisant, comme l’inceste, le viol, les attouchements. Il se tait et conserve en lui ces récits jusqu’au jour où il se charge de tant d’émotions négatives qu’il mène à la douleur. C’est le premier signe d’alerte de votre corps. Il n’y a donc qu’une chose que vous puissiez faire : l’écouter !

Si ces appels du corps peuvent prendre différentes formes, ils se traduisent d’abord par la dyspareunie, cette impossibilité d’avoir des rapports sexuels avec pénétration due à une douleur extrême. Celle-ci peut s’expliquer par différents facteurs  : parfois, le périnée est si ferme, si tonique, que la porte de votre temple reste fermée. Parfois, ces douleurs apparaissent par un resserrement réflexe des muscles du plancher pelvien dès que vous repensez à une violence passée, inoubliable pour votre corps, ou lorsque vous êtes face à un sexe en érection, par protection, pour ne plus être pénétrée.

Deux autres symptômes sont le signe que votre corps vous parle : la mycose, cette infection vaginale créée par un champignon, Candida, et l’infection urinaire. Avec la mycose, les rapports intimes deviennent très douloureux, voire impossibles, tant les brûlures et les démangeaisons se font ressentir. Si la mycose, surtout quand elle est à répétition, n’est pas nécessairement psychosomatique ou le résultat d’une agression sexuelle, elle peut être prise en charge, en plus des traitements médicaux usuels, des séances de naturopathie Africaine par des cures de détox , des bains de siège etc.. La méditation et la songyethnothérapie sont des traitements naturels qui visent à vous connecter aux tissus de la bibliothèque de la vie à soulever, si elle a eu lieu, un traumatisme passé. Dès lors, le Nzuri n’est plus, dans l’esprit, un endroit sale car souillé, et les symptômes disparaissent d’eux-mêmes. Encore une fois, la connaissance amène la paix. Il en va de même avec l’infection urinaire à répétition : la zone urogénitale est alors si douloureuse à chaque miction que les relations sexuelles sont impossibles. Face à cette douleur, une seule solution : écouter votre corps !

Si vous désirez prendre part à nos ateliers, n’hésitez pas à nous contacter:

www.haifaplus.com

Vous pourriez également aimer...